Matis structure et propose des club deals dédiés aux investissements dans l’art contemporain. La société identifie les tendances fortes du marché de l’art afin d’investir dans les œuvres des artistes les plus importants du XXème siècle. A travers l’émission d’obligations convertibles en actions, Matis permet ainsi à des investisseurs privés de co-investir dans des opportunités d’acquisition habituellement réservées aux professionnels du marché de l’art. La société dispose d’un agrément délivré par l’Autorité des Marchés Financiers qui lui permet de proposer son offre à l’investissement partout à travers l’Europe. Matis travaille également avec des galeries d’art spécialistes des artistes ciblés à qui elle confie les oeuvres acquises en vue de leur revente, dans un horizon cible non garanti de 2 ans.

Un club deal est un mode de financement collectif où plusieurs investisseurs privés lèvent des fonds en vue de financer un projet de grande ampleur. Il peut s’agir d’une opération boursière, immobilière ou encore artistique. Appliqué à l’art, le club deal est spécifique à une oeuvre donnée, et s’appuie sur une structure juridique dédiée. L’investissement peut se traduire par l’acquisition d’actions ou d’obligations. Dans le cas de Matis, les instruments utilisés sont des obligations convertibles en action. Les investisseurs peuvent réaliser une plus-value (non garantie) à la revente de l’oeuvre, dans un horizon cible de 2 ans.

L’investissement dans nos club-deals est accessible à des personnes physiques ou morales, résidents fiscaux français ou non. Matis se réserve cependant le droit de refuser certains souscripteurs dans le cas où certains éléments de connaissance client ou de traçabilité des fonds transmis ne seraient pas jugés suffisants par nos équipes, au vu de nos obligations réglementaires.

Les Sociétés par Action Simplifiées (SAS) portant nos différentes œuvres émettent des obligations convertibles en actions.

Matis utilise un mécanisme de primes de non-conversion des obligations pour remonter la plus value de cession de l'œuvre par la holding à nos investisseurs, en limitant l'impact fiscal de cette plus-value.

Un montage en actions aurait été possible mais aurait amené à un système de double imposition que nous avons souhaité éviter. Ce montage nous a été validé par un cabinet d’avocats, qui nous conseille sur ce sujet.

Investir dans l’art contemporain présente des risques de perte en capital, et d’illiquidité, en cas d’incapacité à commercialiser notre œuvre à une valeur de marché satisfaisante.

Investir dans nos club-deals suppose l’acceptation de ces risques par nos investisseurs.

Nous ciblons un horizon d’investissement cible compris entre 6 et 36 mois pour nos différentes oeuvres. En effet, 80% des œuvres sur notre marché sont cédées sous un horizon de deux ans après leur consignation en galerie, et nous anticipons de céder nos œuvres dans cette temporalité. En revanche, la cession de nos œuvres dépend de l’intérêt des collectionneurs, et nous ne sommes pas en mesure de nous engager sur un horizon de cession. En cas d'échec de cession à 5 ans, vos titres pourront être convertis au taux de 1 pour 1 sur décision à la majorité simple des obligataires. Ce mécanisme permet la ré-appropriation l'œuvre, et de forcer sa cession en la plaçant en ventes aux enchères, mais ce n'est pas une garantie de liquidité pour autant.

Les mouvements artistiques ciblés par Matis sont les suivants :

• L’art moderne, créé par des artistes de la première moitié du XXe siècle ;
• L’art contemporain, créé par des artistes après 1945 ;

Ces deux mouvements artistiques totalisent près de 80% des échanges du marché mondial de l’art. Dans sa stratégie d’acquisition, Matis privilégie ainsi les œuvres créées par des artistes emblématiques du XXe siècle en raison de la prédominance de ces deux courants artistiques, gage de liquidité et de dynamisme sur le marché de l’art.

Matis propose d’investir dans des œuvres d’artistes majeurs du XXe siècle, reconnus par les plus grands musées internationaux, promus par des galeries leaders, et bénéficiant d’une large base de collectionneurs à travers le monde. Ce sont des artistes dits “blue chip”, dont la valeur des œuvres dépasse souvent les centaines de milliers d’euros, les rendant difficilement accessibles à la plupart des investisseurs. Parmi les artistes ciblés, on peut par exemple citer Yayoi Kusama, Andy Warhol, Yves Klein, ou encore François-Xavier Lalanne. Ces artistes ont profondément marqué l’histoire de l’art ; leurs œuvres disponibles à la vente sur le marché s’amenuisent tandis que leur valeur augmente, créant un effet de rareté.

Matis définit les grandes tendances du marché de l’art, actuelles et à venir, et concentre son analyse sur les 100 artistes les plus fondamentaux du XXe siècle. Matis source ensuite ses œuvres auprès des professionnels du marché de l’art, tels que les galeries, les marchands et les sociétés de vente aux enchères.⁠ Via ce réseau privilégié, notre équipe repère des œuvres qu’elle considère sous valorisées et en fait l’acquisition. Les œuvres sont sélectionnées pour leur capacité à être revendues rapidement via des galeries internationales majeures, spécialistes de l’artiste concerné, dans un horizon cible de deux ans, et ne sont achetées qu’après validation d’un comité d’acquisition.